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Production

TUI-Transat: avis défavorable du CCE, cap sur la Direccte

Les élus du comité central d'entreprise (CCE) ont rendu vendredi 2 juin leur avis sur "le Projet One et ses conséquences sociales". La Direccte (inspection du travail) va devoir homologuer ou pas le plan de départs volontaires. Pour la direction, le processus "suit le calendrier prévu".

 
Fusion, déménagement, plan de départs volontaires… sans surprise, le CCE de l'Unité économique et sociale TUI-Transat a rendu le 2 juin un avis défavorable au Projet One. Les élus avaient déjà prévenu mi-mai que le plan n'était "pas assez qualitatif sur le plan de l'accompagnement social". Et la direction avait constaté le 22 mai qu'"aucun accord n'a(vait) été trouvé sur les conditions financières des départs volontaires".
 
 
Prochaine étape? Mardi 6 juin, le CHSCT et les CE de chaque établissement, TUI et Transat, vont devoir à leur tour rendre leurs avis respectifs sur le Projet One. La direction de TUI enverra ensuite son document unilatéral à la Direccte. La Direction de l'emploi aura alors 21 jours pour rendre sa décision: homologation ou refus. "Le calendrier se poursuit comme il était prévu" commente-t-on à la direction de TUI.
 
 
D'ici le 28 juin, les élus espèrent encore quelques améliorations du Projet One en particulier sur les indemnités de départ. Aujourd'hui, la direction propose 0,75 mois brut par année d'ancienneté. Or pour les salariés de plus de 50 ans et ayant 20 ans d'ancienneté la convention collective prévoit 0,66 mois, soit 0,09 point d'écart.
 
"Pas suffisant pour donner envie aux 96 salariés concernés et aux autres d'être volontaires au départ" explique Lazare Razkallah, secrétaire (CGT) du CCE. D'autant que selon Apex, le cabinet d'expert mandaté par le CCE, l'ensemble TUI-Transat aurait été "bénéficiaire de 14 M€ en 2017-18 sans plan social""On a proposé de passer à 0,50 mois brut mais en ajoutant les indemnités conventionnelles" précise Stéphanie Dayan, élue (CFDT) du CCE.
 
 
Déjà, la direction a augmenté de 1.000 euros les primes de volontariat pour les salariés touchant moins de 5.000 euros. Idem pour le budget formation qui passe de 12.000 à 13.000 euros. Et le congé de reclassement des moins de 50 ans est aligné sur les plus de 50 ans à 80%.  Tandis que la prime à la création d'entreprise est rabotée de 5.000€ à 25.000€.
 
 
"La Direccte peut continuer à jouer les facilitateurs" considère Lazare Razkallah. L'élu reste inquiet pour les 37 modifications de contrats de travail -"on ne voit pas trop quel reclassement interne sera proposé aux salariés de Lyon"- et les personnels des 10 agences TUI et 10 agences Look Voyages qui doivent fusionner.
 
Le PDV du projet One prévoit 301 suppressions de postes et un maximum de 99 créations de postes.
 
TUI

Auteur

  • Myriam Abergel
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