Deux mois après son lancement entre Paris et les Antilles, Air Caraïbes a doublé son offre samedi dernier avec la mise en service d'un deuxième Airbus A330 lui permettant d'assurer six vols hebdomadaires à la fois vers Pointe-à-Pitre et Fort-de-France.
"Avec ce doublement de l'offre, nous devons posséder 12 % du marché", avance Dominique Gretz, directeur commercial et de la politique tarifaire de la compagnie, précisant que le taux de remplissage n'avait pas ressenti l'impact de la hausse de capacité. Sur les mois de décembre et janvier, la compagnie indique avoir réalisé un coefficient d'occupation de 78 % et 79 %, supérieur de 8 points aux prévisions. Et en janvier, le taux de remplissage était, à l'avant de la cabine, identique à celui de la classe économique. "Nous vendons la classe affaires au prix de la classe Alizé d'Air France", explique Dominique Gretz. Au-delà du remplissage des avions, la recette unitaire est également au-dessus des prévisions. Pour le mois de mars, les réservations sont légèrement en dessous de celles de février. "Ce n'est pas dit qu'au final on n'obtienne pas le même résultat car traditionnellement les engagements pour des mois qui ne sont pas considérés comme des périodes de pointe sont plus tardifs", souligne Dominique Gretz. Si ce dernier estime que l'objectif initial sur l'ensemble 2004 sera tenu (13 % du marché), il reconnaît que le fait de ne pas avoir d'accords de préacheminement entre les villes de province et Paris avec Air France constitue un "handicap énorme". D'autant qu'Air France a aligné depuis plusieurs mois ses tarifs au départ des régions sur ceux depuis Paris.
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