Air Tahiti va voler de Paris à New York

Paris-Papeete en quotidien de juillet à fin octobre.
But : capter une partie du trafic côte Est-Australie.
Que de bonnes nouvelles pour Air Tahiti Nui ! D'abord, les demandes de passeports conformes à la législation américaine peuvent se faire depuis la semaine dernière, ensuite l'ambassade américaine à Paris a déployé des ressources supplémentaires pour répondre aux demandes de visas, ce qui permet d'obtenir un rendez-vous en quelques jours et non plus en plusieurs mois. Un ensemble d'éléments qui font dire à Jean-Marc Hasting, le directeur France et Europe d'Air Tahiti Nui (ATN), que sur le marché français "depuis quelque temps les engagements commencent à reprendre". Las, les pertes occasionnées par ce qu'on appellera "l'affaire des visas" ne seront pas rattrapées. Le directeur précise: "Initialement nous avions chiffré le manque à gagner à 3 ME pour une année pleine, finalement, ce sera environ un quart de cette somme, ce qui est loin d'être neutre, car cela représente à peu près un mois d'activité de notre agence parisienne du boulevard Saint-Germain." En attendant, au départ de Paris, ATN passera, comme l'année dernière, de 6 vols par semaine à un vol quotidien à partir du mois de juillet. La nouveauté étant que ce vol supplémentaire sera maintenu jusqu'à fin octobre (au lieu de fin août). Autre nouveauté, à partir du 15 avril, le vol décollant le samedi de Tahiti à destination de Paris ne fera plus escale à Los Angeles mais à New York. "Avec ce vol, non seulement nous nous positionnons sur le segment Paris-New York, notamment vis-à-vis de clients peu sensibles à l'aspect
fréquence, puisque nous n'opérerons qu'un seul vol par semaine, mais nous consolidons également le remplissage de notre vol Tahiti-New York", explique Jean-Marc Hasting. Enfin, depuis la mise en place du programme été, ATN a amélioré à New York les correspondances avec ses vols axés sur l'Australie et la Nouvelle-Zélande, "histoire de capter une partie du trafic transitant entre la côte Est des USA et l'Australie". Et d'ajouter: "1% à 2% du flux se chiffre tout de suite en milliers de passagers".