Les vols entrent dans le hub d'Air France à St-Exupéry.Correspondances vers des villes françaises et européennes.Plus de 80 % de la clientèle seraient en connexion.Après Orly-Béziers en avril dernier, Airlinair se positionne sur une nouvelle ligne d'obligation de service public (OSP).
La compagnie privée française va ouvrir le 14 octobre prochain la ligne La Rochelle-Poitiers-Lyon à raison de deux vols quotidiens opérés en ATR de 48 sièges. "Nous visons un trafic de 30 000 passagers à l'année, répartis à 50-50 entre La Rochelle et Poitiers, qui possède un peu plus de clientèle affaires", explique Lionel Guérin, PDG d'Airlinair. Ce dernier n'est "pas pessimiste" car les vols entrent dans le hub de Lyon d'Air France, au terminal 2. D'autant que 80 % de la clientèle seraient en correspondance. Les passagers de La Rochelle ou de Poitiers pourront ainsi bénéficier à Lyon de plusieurs correspondances tant vers des villes françaises (Nice, Marseille, Strasbourg, Metz, Mulhouse) qu'européennes (Amsterdam, Milan, Barcelone, Madrid, Stuttgart, Francfort, Munich). "Nous proposons des tarifs de bout en bout", souligne Lionel Guérin. Si la compagnie est toujours candidate à l'exploitation de la ligne Paris-Agen, elle arrive en fin de mandat sur la ligne Paris-Castres. "Cette liaison sera en renégociation pour le début de l'année (...) il y aura un nouvel appel d'offres", explique le PDG d'Airlinair qui n'a pas précisé s'il serait à nouveau candidat. Une chose est sûre. Proche de Toulouse et de l'offre sur Paris de la Navette d'Air France et d'Easyjet, Orly-Castres est une ligne difficile. Pour l'heure, la compagnie vise un exercice 2004-2005 (1er avril-30 mars) à l'équilibre avec une forte hausse de son chiffre d'affaires liée à 22 avions. Sur le premier semestre, ce dernier a dépassé les 70 millions d'euros. Lors de l'exercice précédent, la compagnie a réussi à dégager un bénéfice net de 993 000 euros, contre une perte de 900 000 E en 2002-2003, grâce à un chiffre d'affaires supérieur réalisé avec le même nombre d'avions. "Nous avons mieux utilisé nos appareils", explique Lionel Guérin.
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