Easyjet suscite aussi de l'intérêt dans les agences

Bientôt une nouvelle base en France ?
Easyjet vient d'annoncer son programme hiver (30 octobre 2005-25 mars 2006). Les vols de la low cost au départ de ses bases de Bristol (notamment en ce qui concerne le marché français vers Nice et Paris), Belfast (Nice), Nottingham East Midlands, Liverpool (Nice et Paris) et Newcastle (Nice et Paris) sont d'ores et déjà en vente. D'ici deux semaines, la compagnie devrait ouvrir à la vente les vols au départ d'Écosse et de Londres. Rappelons par ailleurs qu'au départ d'Orly, Easyjet dessert Barcelone, Berlin, Madrid, Milan, Naples, Nice, Pise, Toulouse et au départ de Paris CDG Turin et Nice. Chez Easyjet France, on explique que, par rapport à l'hiver dernier, "la capacité offerte est en hausse sur l'ensemble du réseau de 10 % à 15 %" mais qu'en revanche "la progression est un peu moins élevée sur le seul marché français". La faute, d'après Easyjet, "à la rareté des créneaux horaires, notamment à Orly". De fait, si le nombre de passagers français transportés par la low cost a progressé de 48 % entre 2003 et 2004, "cette année ce sera moins". La compagnie explique néanmoins être en contact avancé avec plusieurs aéroports de province dans le but d'y ouvrir des bases. Et si elle se refuse toujours à donner des noms précis on sait qu'Easyjet choisira plutôt une plate-forme de la taille de Bordeaux que de celle de Bergerac. Et les agences dans tout ça ? Easyjet avoue étudier de près le phénomène des ventes de low cost en agences et même "avoir beaucoup de contacts avec des agences et des réseaux de distribution". Ce qui n'est pas étonnant compte tenu, notamment, de la possibilité de réserver jusqu'à 40 sièges via le site de la compagnie. Si la philosophie du transporteur demeure de se passer le plus possible d'intermédiaires, il est tout de même à l'écoute des agences, dont les demandes concernent surtout "un accès plus facile aux réservation et à la comparaison avec les offres des autres transporteurs". C'est vrai qu'avec le nouveau modèle économique, la différence entre transporteurs low cost et compagnies traditionnelles s'estompe.