Emirates explose les compteurs !

Visiblement, il a choisi la première option : lors du dernier exercice (2004-2005), le transporteur de Dubaï à dégagé un bénéfice de 637 millions de dollars (pour un chiffre d'affaires de 4,93 milliards de dollars) ! Ce qui représente une croissance de 49% par rapport à l'année précédente. Et ce malgré la forte augmentation du prix du carburant et l'application d'une surcharge tarifaire qui ne couvre "que" 47% du surcoût engendré. Sur cette période, la compagnie a transporté 12,52 millions de passagers, pour un taux d'occupation de 74,6%.
L'intérêt que porte Emirates au marché français n'est plus à démontrer : la compagnie a ajouté, il y a tout juste un mois, cinq vols hebdomadaires supplémentaires au départ de Paris et propose donc, plusieurs fois par semaine, une offre biquotidienne. Paris serait d'ailleurs devenue la meilleure route européenne d'Emirates, après Londres. On peut souligner que cette extension de l'offre entre Paris et Dubaï (suivi quasiment à l'identique par Air France) n'a pas, à en croire la direction France, provoqué de problèmes de surcapacité : la semaine dernière, Emirates enregistrait au départ de la France un taux de remplissage moyen de 68%. Pour être plus précis, si depuis un mois le vol de l'après-midi a "perdu" 1 500 passagers par rapport à l'année dernière, le nouveau (celui du soir) en a "gagné" 4 500. Emirates France a vu son chiffre d'affaires progresser de 13% en 2004, et cela malgré l'impact du tsunami, visiblement compensé par une belle progression sur Dubaï et par les bons résultats des classes Première et Business.