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Transport

Grèves : pour les TO, Air France va devoir mettre la main à la poche...

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Pris dans l'oeil du cyclone de la grève, les TO français ont du, tout le week-end, composer avec leurs cellules de crise et la compagnie nationale pour trouver des solutions de rechange à des milliers de clients stoppés nets dans leur départ en vacances par la grève du personnel navigant (PNC).Deux mille GM pour le Club Méditerranée, 300 clients pour Voyageurs du Monde, autant pour Fram, 290 pax pour Kuoni… Ce sont au total, quelques milliers de touristes que la grève à Air France a laissé sur le carreau le week-end dernier et jusqu'à hier soir lundi.
"Cette situation fut très éprouvante pour nos clients qui, faute d'informations tangibles sur leur vols, ont erré dans les aéroports avec leurs enfants" résume Emmanuel Cohen directeur des transports du groupe Voyageurs du Monde qui a tout de même pu trouver des solutions pour 80% de ses clients. Chez Kuoni, 170 personnes sur 290 ont du renoncer à leur voyage. Chez Fram, ce chiffre est provisoirement de 150. Ayant anticipé l'ampleur des dégâts, le Club Med a fait appel aux services d'une compagnie espagnole pour acheminer quelques 1.300 GM vers le Maroc et la Tunisie. "Aux clients, principalement long courriers, qui ont du annuler, nous proposons un report sur la même destination à d'autres dates (un tiers des clients ont choisi cette option). Aux autres, nous remboursons l'intégralité du voyage" explique un porte-parole du Club Méditerranée, précisant toutefois que 80% des GM ont pu rejoindre quasi normalement leur lieu de vacances. Le TO qui n'entend pas assumer seul le préjudice financier du aux annulations et aux re-protections des clients, pense demander réparations à la compagnie. "Air France va devoir mettre la main à la poche" lance Emmanuel Cohen évoquant un accord verbal que la compagnie aurait donner aux TO lors d'une réunion d'urgence organisée vendredi dernier avec les membres du Ceto. "Le comité "transport" de l'association va se réunir en fin de semaine afin d'analyser le préjudice" confirme René-Marc Chikli, patron du Ceto. "Quel gâchis pour les finances, comme pour l'image de marque" conclut Emmanuel Cohen.
Grève Air France

Auteur

  • Sarah Douag
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