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Transport

Les aéroports français appellent l’État à l’aide

Il s’agit d’une tradition en période pré-électorale. Chaque secteur économique, ou presque, en profite pour présenter aux candidats ses doléances et ses attentes. C’est le cas des aéroports français qui, à travers l’UAF (Union des aéroports français),  viennent de publier un manifeste. Il est vrai que bon nombre de thèmes de campagne –Europe, fiscalité, conséquences du Brexit, problèmes de compétitivité, sécurité, état d’urgence, développement durable, et on en oublie – intéressent au premier chef les aéroports français.

En ce qui concerne le volet compétitivité, les principales demandes de l’UAF portent sur une réduction du coût de la taxe d’aéroport (qui finance essentiellement la sûreté) et de sa majoration, une maîtrise des coûts de sûreté et de sécurité (par une simplification des réglementations françaises et européennes qui se superposent, une prise en charge par l’État et une nouvelle gouvernance) et une réduction de la taxe de solidarité (par un élargissement de son assiette à d’autres secteurs).
 
Les aéroports français veulent que l’État finance les contrôles automatisés aux frontières
Le 2ème objectif du manifeste est de faire en sorte que les pouvoir publics renforcent la performance du réseau aéroportuaire français. Pour l’UAF cela passe par le développement de la connectivité et donc par une ouverture plus large des droits de trafic, notamment en régions, une amélioration de l’accessibilité terrestre des plateformes aéroportuaires (à Paris comme à Toulouse ou encore Bordeaux…), un renforcement de la qualité de service aux frontières aériennes, avec une mise en œuvre et un financement par l’État des contrôles automatisés aux frontières et une amélioration de la performance du service public de navigation aérienne qui pourrait passer par une application des principes de la loi Diard aux contrôleurs aériens,  mais aussi par un déploiement plus rapide du ciel unique européen.
 
Les aéroports français veulent des alternatives en cas de suppression de services régaliens par l’État
Enfin, les aéroports français veulent défendre la diversité de leur modèle économique. Pour eux cela passe par une sauvegarde du principe des aides d’État en matière aéroportuaire, une neutralisation de l’impact économique sur les aéroports du désengagement de l’État, avec la mise en place d’alternatives en cas de suppressions de services régaliens et la mise en œuvre de politiques aéroportuaires au niveau régional.

Auteur

  • Mathieu Garcia
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