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Transport

Les avions plus ponctuels en 2004, mais des retards moyens trop longs

25 % des avions sont en retard.

L'étude porte sur 93 % du trafic.
Définitivement, le problème des retards est inhérent au transport aérien. Bien sûr, d'année en année, les compagnies et les plates-formes aéroportuaires corrigent le tir pour maîtriser au mieux tous les dysfonctionnements. Un problème d'autant plus complexe que le nombre de passagers est en permanente augmentation, le nombre d'appareils en service aussi. Un véritable casse-tête. Jeudi dernier, au moment même où les aéroports d'Orly et de Roissy étaient paralysés par de fortes chutes de neige, le Conseil national des clients aériens (CNCA) présentait son bilan annuel des retards pour 2004. Sur les 15 principaux aéroports français (qui représentent 93 % du trafic passagers et 88 % du total des vols commerciaux en France), l'observatoire a constaté que la part des vols retardés (15 minutes et plus) avait atteint 25 % en 2004 alors qu'elle était de 26,3 % en 2003. Autre petit progrès : le retard moyen par vol (au départ) s'est élevé à 11 minutes l'an passé contre 12 minutes en 2003. Enfin, le retard moyen des avions qui ont plus de 15 minutes de retard est passé de 44 minutes en 2003 à 43 minutes l'année dernière ! Pour Marc Deby, président du CNCA, cette durée est "préoccupante", d'autant qu'en 1998 elle n'était que de 33 minutes, pour ne plus beaucoup évoluer depuis 1999, ajoutant qu'elle devrait même remettre en question le "mode actuel d'organisation du transport aérien". Les causes maintenant sont très diverses. Les plus importantes sont celles dont la responsabilité incombe aux compagnies. Elles sont de 30,4 % (contre 28,1 % l'année dernière) sachant que l'on y intègre les mouvements de grève dont la France en général et Air France en particulier ne sont pas avares. Deuxième cause importante, l'enchaînement des rotations (le retard lié à l'accumulation des autres retards comme l'attente d'un bagage en correspondance par exemple) qui est à peu près le même que l'an passé (27,3 %). Les causes de retard liées au fonctionnement de l'aéroport et à la sûreté (contrôles de douane, de police, etc.) arrivent en troisième position avec 16,1 %, en léger progrès par rapport à 2003 (17 %). Viennent ensuite, les retards liés à la navigation aérienne 12,5 % (comme une panne de calculateurs en Italie ou une panne de radars du côté de Londres en 2004), et les retards des passagers eux-mêmes (9,1 %). Enfin la météo, l'élément le plus incontrôlable de tous, n'est la cause que de 4,6 % des retards. Tous les espoirs sont permis.
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  • La Rédaction
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