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Transport

Menace d'une vague de faillites dans l'aérien

US Airways pouvait se placer sous Chapitre 11 dimanche.
Delta brandit la menace et Alitalia lutte pour survivre.
Même les low cost commencent à éprouver des difficultés.
Après trois années de turbulences liées à une succession d'éléments conjoncturels défavorables (ralentissement économique, terrorisme, guerre, Sras, pétrole) mais aussi à d'énormes problèmes structurels, une nouvelle vague de redressements judiciaires menace plusieurs compagnies.
Alors qu'Air Canada devrait sortir de la loi sur la protection des faillites à la fin du mois et que United profite toujours du Chapitre 11 pour achever sa restructuration, US Airways, selon le New York Times de vendredi dernier, avait de grandes chances de s'y placer dimanche, pour la deuxième fois en deux ans. Selon le quotidien, seul un revirement des pilotes qui avaient refusé les propositions de baisse des salaires pouvait éviter le Chapitre 11. Mercredi dernier, alors qu'il annonçait la suppression de 6 000 à 7 000 postes sur les 18 prochains mois, Gerald Grinstein, PDG de Delta, brandissait une nouvelle fois la menace d'une faillite pour mieux convaincre le personnel de coopérer. En Europe, tous les yeux sont braqués sur Alitalia. La compagnie, qui voit sa trésorerie fondre comme neige au soleil, espère un accord de réduction des coûts avec les syndicats avant demain, afin de pouvoir bénéficier d'un crédit-relais de 400 ME. Par ailleurs, un certain nombre de compagnies low cost perdent de leur superbe. Aux États-Unis, JetBlue Airways a indiqué s'attendre à un bénéfice "nettement inférieur aux prévisions initiales" pour le troisième trimestre 2004, en raison de la flambée du pétrole et de nombreux vols annulés à la suite des cyclones en Floride. En Europe, Easyjet, qui n'avait jamais fermé une ligne, s'apprête à annoncer une fournée d'arrêts de liaisons au départ de grands aéroports très coûteux (Amsterdam, Copenhague, Zurich). Outre le prix des taxes et redevances, ces fermetures prouvent que les compagnies classiques résistent bien aux low cost sur leur propre hubs.

Auteur

  • La Rédaction
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