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Transport

Rumeurs autour de Star Airlines : Cédric Pastour calme le jeu

Aucun accord n'a été trouvé entre les actionnaires minoritaires et le repreneur d'Air Horizons.
Cédric Pastour n'adhère pas à la démarche d'élus du personnel qui cherchent une autre solution.
Il s'en tient à ses déclarations du 14 janvier où il dresse un portrait robot de l'actionnaire souhaité.
Le début de semaine a été agité pour le PDG de Star Airlines, Cédric Pastour.
Lundi, il apprenait dans La Lettre de l'Expansion que trois actionnaires minoritaires auraient vendu leurs parts à Raymond Lakah, le repreneur d'Air Horizons. "Des informations erronées" auxquelles il oppose "un démenti formel". Le lendemain, comme tous les premiers mardis de chaque mois, il présidait un comité d'entreprise. Il apprenait ce jour-là dans Libération que des représentants du personnel s'organisent pour reprendre 51 % des 2,15 millions d'euros. "Il s'agit des sections syndicales des personnels navigants. Je n'ai pas été informé de cette démarche à laquelle je n'adhère pas. Ne pas y associer l'équipe dirigeante n'a pas de sens." Concernant la recomposition du capital de Star Airlines, il s'en tient à ce qu'il a déjà pu dire le 14 janvier dernier. "La force de Star Airlines, depuis maintenant dix ans, est liée au fait qu'aucun actionnaire n'a eu par le passé la majorité absolue. J'ai bien l'intention avec les actionnaires européens qui me font confiance que cet équilibre soit préservé." Il a aussi ajouté qu'il n'était pas sérieux d'envisager un rapprochement capitalistique entre Star Airlines et Air Horizons. "Toute fusion de deux compagnies aériennes de petite taille avec des flottes d'avions différentes est de façon quasi certaine vouée à l'échec au regard des identités propres à chaque compagnie." Le PDG explique aussi que "tout nouvel actionnaire" devra afficher des "objectifs en termes de valorisation de son investissement dans Star par le développement de la compagnie, de ses marchés et des éventuelles synergies".
Sleeping partner ?
Comment peut-on sortir d’une période tendue et échapper à une tentative de prise de contrôle pas toujours amicale par un opérateur extérieur ? Si Raymond Lakah ambitionne de reprendre les 44 % de Star Airlines détenus par le groupe Transat, ce n’est sans doute pas pour jouer les sleeping partners. On peut même supposer que les Canadiens ne seraient pas mécontents de faire entrer le loup dans la bergerie, sans rancune… En bon communicant, l’homme d’affaires, qui est aussi le patron de France-Soir, laisse filtrer des indiscrétions plus ou moins vérifiables sur les contacts qu’il aurait eus avec d’autres actionnaires minoritaires (Lucien Klat, cofondateur de la compagnie, et Gilles Hervouet, PDG d’un beau réseau d’agences de voyages de l’Ouest notamment). Manifestement, le but est de déstabiliser le management de la compagnie afin de l’amener à reconsidérer à la fois ses offres et ses projets dont le plus contesté est une fusion avec le transporteur qu’il possède déjà, Air Horizons. Que peut donc faire Cédric Pastour sinon procéder à une augmentation de capital de Star Airlines et diluer ainsi les parts du groupe Transat ? Après tout, puisque la compagnie se porte bien, les "chevaliers blancs" ne devraient pas faire défaut.

Auteur

  • La Rédaction
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