La publication, demain mercredi, des résultats semestriels d'Air France-KLM pourrait ouvrir au gouvernement une fenêtre de tir pour la cession d'une partie des 44 % du capital de la compagnie aérienne qu'il détient encore et qu'il souhaite ramener sous les 20 %.
L'État pourrait profiter de cette occasion pour annoncer un allégement de sa participation dans la compagnie, selon l'Agefi de vendredi. Ce projet, jugé plausible par des opérateurs de marché, a été démenti par le ministère des Finances. Une telle opération ramènerait, selon l'Agefi, "la participation de l'État vers les 20 %" et lui rapporterait "environ un milliard d'euros". De son côté, Air France n'a pas souhaité faire de commentaire. Un analyste souligne que le titre Air France est "au-dessus de 14 euros, un seuil considéré par certains syndicats, notamment les pilotes, comme un plancher en dessous duquel ils ne voulaient pas que l'État brade ses actifs". L'État a affirmé à plusieurs reprises, mais sans donner de calendrier, son intention de ramener sa participation dans la compagnie aérienne française en dessous de 20 %. Le président du groupe, Jean-Cyril Spinetta, avait dit s'attendre début mai à une cession partielle "dans le courant de l'année".
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