Suivez-nous grâce à nos newsletters S'inscrire

I-Tourisme

Baromètre Opodo 2018 : "Les Français e-touristes ont adopté un comportement responsive"

Pour la 17e année consécutive, le baromètre Opodo réalisé par Raffour Interactif a mesuré l'évolution des départs touristiques ainsi que les comportements des Français dans la réservation de leurs séjours. Si le secteur cumule les records en 2018, l'e-tourisme s'impose un peu plus comme un levier essentiel de croissance. 

 
 
Parce qu’elles représentent un besoin vital pour 53% des Français, les vacances devraient presque être remboursées par la Sécurité sociale”, ironisait Guy Raffour en conclusion de son dernier bilan du tourisme de loisir des Français, réalisé pour l’agence de voyages Opodo. Contre toute attente et malgré un contexte économique et social tendu ces derniers mois (de la grève perlée de la SNCF à la crise des gilets jaunes), le secteur du tourisme s’est montré en grande santé comme le montre le dernier baromètre Opodo. En effet, l’année qui vient de s’écouler a été marquée par des records en terme de départs. 66% des Français de 15 ans et plus sont partis en séjours de loisir en 2018. Il s’agit là d’un taux jamais atteint depuis 17 ans, date à laquelle le baromètre a été créée. Preuve de l’importance accordée aux vacances, ⅔ des Français tiennent à mettre de côté un budget dédié, sans pour autant faire appel à un quelconque crédit. Outre les longs séjours marchands et non marchands de loisirs qui se maintiennent, ce sont notamment les courts séjours qui participent à la croissance générale. Avec un gain de 5 points, le nombre de personnes ayant réservé un court séjour en 2018 a bondi et atteint les 38%. Cette appétence pour les city break s’explique par la facilité avec laquelle ces séjours sont préparés, souvent en direct dans les agences ou en ligne.
 

58% de m-touristes

 
De même, différents canaux de diffusion online regroupent une diversité d’offres thématisées qui répond à une volonté de découverte et de nouveauté de la part des touristes. Ces touristes sont d’ailleurs 79% à préparer en ligne leur séjour de loisir, ce qui représente 28,2 millions d’individus. La croissance de l’e-tourisme continue de s’affirmer avec comme facteur clé, le m-tourisme qui permet une ubiquité de l’information. Partout et à tout moment, cette information est adressée aux internautes de manière pléthorique. Avec le développement de l’offre sur mobile (58% des Français ont utilisé leur smartphone ou tablette pour leurs séjours de loisir), les acteurs du tourisme sont forcés de déployer une présence omnicanale pour améliorer leur visibilité et s’assurer d’être choisi. La progression du m-tourisme de plus de 50% en dix ans est d’ailleurs remarquable.
 
Et parce qu’il est mieux informé, l’e-touriste est également plus exigeant, “c’est le revers de la médaille”, commente Guy Raffour. Le tout numérique oblige les professionnels du tourisme à un maximum de transparence puisque les internautes, devenus experts, sont extrêmement vigilants. “Le voyage virtuel précède désormais le réel”, complète-t-il. L’internaute peut alors passer plusieurs heures sur le net (certains dépassent les 20 heures de prospection avant d’être enfin satisfaits), s’affranchissant du temps, de la distance, avant de trouver le séjour idéal. Ainsi, il est amené à s’orienter vers des offres auxquelles ils n’auraient pas initialement pensé.
 

Le voyage virtuel précède désormais le réel”, Guy Raffour

 
Alors que la destination était encore de loin le critère principal de recherche, elle le reste mais se voit progressivement rattrapée par d’autres filtres (profil, thématique, accessibilité). Leurs recherches s’orientent davantage sur des prestations de qualité de plus en plus personnalisées et sur-mesure. L’e-touriste adopte ainsi un comportement responsive : il s’adapte à la multitude d’offres qui se présentent à lui, il aime être surpris.  L’accompagnement numérique du touriste ne s’arrête pas le jour du départ. Il se poursuit pendant et après le séjour avec les nombreux outils qui lui sont mis à disposition (applications mobiles de géolocalisation, visites de musées interactives, connexion wifi qui se développe dans les trains, les avions…). “Nous souhaitons que l’application Opodo devienne le compagnon de voyage du touriste”, précise Benoît Crespin, directeur général d’Opodo France.
Enfin, le paiement en ligne reste l’autre aspect majeur soulevé par ce baromètre. Bien que la réservation online continue de progresser (+ 2 points par rapport à 2017 avec 19,4 millions de Français qui y ont eu recours en 2018), elle peut encore être améliorée. Tous ces outils doivent pouvoir rassurer les Français dont l’attente en matière de sécurisation de ce tunnel est très forte. A charge du professionnel d’être toujours plus pédagogue, dans l’accompagnement et de pouvoir anticiper des comportements clients de plus en plus imprévisibles. Une chose est certaine, les Français placent beaucoup d’attente et d’espoir dans leurs vacances, peut-être même plus quand le contexte général est difficile. De quoi envisager l’année 2019 sous de bons auspices.  
 
*Le baromètre 2018 a été réalisé de janvier à février 2019 par le Cabinet Raffour Interactif auprès de 1000 Français représentatifs de la population française 15 ans et plus, par téléphone, avec application d'un plen de sondage issu de quotas croisés : âge, régions, taille de la commune, sexe et CSP.
Opodo

Auteur

  • Clotilde Costil
Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format